Langues et identités :
Identité:
Langue:
Langue maternelle et identité
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11651-Alain-Rey-Langue-maternelle-et-identite.htm
Definitions:
Identité:
L'identité est ce qui fait qu'une
chose ou un être vivant est le même
qu'un autre. C'est aussi la possibilité de regrouper plusieurs de ces
choses ou êtres vivants sous un même concept, une même idée.
Ex : identité nationale.
L'identité est ce qui permet de différencier, sans
confusion possible, une personne, un animal ou une chose des autres.
Ex : carte d'identité, photo
d'identité.
Ces informations permettent
d'individualiser quelqu'un : nom, prénom, filiation, date et lieu de naissance,
empreinte digitale, empreinte génétique, etc.
En psychologie, l'identité est la conscience que l'on a soi-même,
ainsi que par la reconnaissance des autres, de ce que l'on est, de son moi.
Elle permet à l'individu de percevoir ce qu'il a d'unique, c'est-à-dire son
individualité.
L'identité judiciaire est un service de la police judiciaire chargé
de la recherche et l’identification des auteurs de délits ou de crimes.
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Identite.htm
Langue:
- Système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d'individus, qui l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux : La langue française, anglaise.
- Système abstrait sous-jacent à tout acte de parole : L'opposition langue/parole est un concept fondamental dans la théorie de F. de Saussure.
- Ensemble des règles concernant les diverses composantes d'un système linguistique : Défendre la langue.
- Manière de parler, de s'exprimer, considérée du point de vue des moyens d'expression à la disposition des locuteurs : Avoir une langue riche, pauvre.
- Système d'expression défini en fonction du groupe social ou professionnel qui l'utilise : La langue du barreau ; en fonction de la personne qui l'utilise : La langue de V. Hugo ; par la nature de la communication et le type de discours : Langue populaire, littéraire ; par l'époque où il est utilisé : La langue du Moyen Âge.
- Manière particulière de s'exprimer inspirée par un sentiment : La langue de l'amour.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/langue/46180
Des videos:
Langue maternelle et identité
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11651-Alain-Rey-Langue-maternelle-et-identite.htm
Video par Alain rey, un conseiller editorial des editions le Robert ( le dictionaries culturel)
La langue maternelle c'est la langue acquise dans la jeunesse et indispensable à l'expression
Je trouve intéressant l'exemple de l'homme qui parlait 4 langues parfaitement mais qui utilisait sa langue maternelle ( le russe) lorsqu'il appelait le secours. Alain rey dit alors que la langue maternelle est la langue de l'émotion. Je suis tout a fait d'acord avec lui et je trouve cela évident. Moi ma langue maternelle c'est l'arabe, et ma seconde langue est le francais, mais il y a des situations ou j'ai vraiment besoin d'employer l'arabe plutôt que le francais, surtout quand je suis en colère ou quand je pleure ou n'importe quelle autre situation en rapport avec l'émotion.
Mais d'une autre part, il dit aussi que c'est possible que la langue maternelle soit la moins fonctionelle en donnant l'exemple concret de l'Afrique. Il dit qu'au Cameron il y a plus de 350 langues. Je me demande comment dans un seul pays il peut y avoir autant de langues/dialèctes, il est donc surement tres dûr pour le peuple de se communiquer dans la vie de tout les jours.
D'apres lui, l'identité est dans la langue maternelle a tous les niveaux fondamenteaux,
Je ne suis pas tout a fait d'accord avec lui, ce n'est pas toujours dans la langue maternelle qu'on trouve notre identité, notre identité peut être dans la seconde langue. Par exemple quelqu'un qui est né en egypte mais qui a vecu en france, il parle l'arabe qu'avec ses parents et il parle le francais tout le temps, son identité n'est pas alors dans la langue arabe. On peut le considerer comme francais et non pas egyptien.
Alain rey a aussi parlait des langues en peril, et il a dit que c'est normal que les langues disparaissent, "c'est obliger et ca sert a rien de crier a la mort des langues" par exemple au nouvelle guinée il y a 400 langues.
Mais comme même il y a des moyens divers pour conserver ses langues. D'après mes connaissance, il y a dans des endroits ou il ne reste qu'une seule personne qui parle cette langue et que quand elle meurt, personne n'en parle plus, c'est dommage car les livres et les documents écrits dans cette langue ne vont plus avoir aucune valeur au futur, il est donc indispensable de conserver les langues et ne pas negliger leur existence.
Evolution et norme linguistique
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11639-Louis-Mercier-Evolution-et-norme-linguistique.htm
Video par Louis Mercier - Centre d'analyse et de traitement informatique du francais québécois
"Les Québécois sont des francophones à part entière et n'ont pas besoin d'attendre d'ailleurs qu'on leur dise quoi dire".
Dans cette video, il parle du français québécois, il dit une phrase très intéressante : "On prend conscience d'être diffèrent a partir du moment ou on part a l'école"
Ca fait 3 siècle que le français est installé au Québec, ils sont donc francophone aussi mais ils sont différents.
Pour faire la relation avec le thème "Langues et identités", on peut dire que le français se différencie d'un pays a un autre. Le français de France n'est pas le même que celui du Canada. C'est de cette manière qu'on identifie un québécois, c'est a partir de la langue et de son accent qu'on connait son identité.
L'année dernière, quelque uns de mes amis sont partis au Canada, ils parlent le Français, mais ils ont eu des difficultés en parlant avec les québécois, ils sont restés 10 jours chez une famille québécoise, ils ont vu que malgré le fait que la langue est différente, c'est aussi du français et c'est compréhensible.
Voici une autre video par Louis Mercier aussi appelle " Le quebecois est-il une langue?":
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11611-Louis-Mercier-Le-quebecois-est-il-une-langue-.htm
Patrick Charaudeau « Langue, discours et identité culturelle », Ela. Études de linguistique appliquée3/2001 (n° 123-124), p. 341-348.
URL : www.cairn.info/revue-ela-2001-3-page-341.htm. pour la suite :)
Samedi 24 octobre, 35 000 personnes ont défilé dans les rues de Carcassonne pour revendiquer les moyens de faire vivre l’Occitan. Mauvaise humeur identitaire ? « Uniquement culturelle », assure André Neyton, directeur du Centre dramatique occitan de Toulon (CDO).
Pour connaitre les pays d'oc et les pays d'oil:

Drapeau officiel de l’espéranto
Evolution et norme linguistique
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11639-Louis-Mercier-Evolution-et-norme-linguistique.htm
Video par Louis Mercier - Centre d'analyse et de traitement informatique du francais québécois
"Les Québécois sont des francophones à part entière et n'ont pas besoin d'attendre d'ailleurs qu'on leur dise quoi dire".
Dans cette video, il parle du français québécois, il dit une phrase très intéressante : "On prend conscience d'être diffèrent a partir du moment ou on part a l'école"
Ca fait 3 siècle que le français est installé au Québec, ils sont donc francophone aussi mais ils sont différents.
Pour faire la relation avec le thème "Langues et identités", on peut dire que le français se différencie d'un pays a un autre. Le français de France n'est pas le même que celui du Canada. C'est de cette manière qu'on identifie un québécois, c'est a partir de la langue et de son accent qu'on connait son identité.
L'année dernière, quelque uns de mes amis sont partis au Canada, ils parlent le Français, mais ils ont eu des difficultés en parlant avec les québécois, ils sont restés 10 jours chez une famille québécoise, ils ont vu que malgré le fait que la langue est différente, c'est aussi du français et c'est compréhensible.
Voici une autre video par Louis Mercier aussi appelle " Le quebecois est-il une langue?":
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-publications-LF/Dictionnaires-et-francophonie/Les-videos/p-11611-Louis-Mercier-Le-quebecois-est-il-une-langue-.htm
Un mot, des mots
Langue, discours et identité culturelle
Quoi de plus complexe que la question de la dimension culturelle du langage, qui se double de la question de l’identité ? On peut dire que quatre séries de questions se posent à ce propos : (i) Qu’est-ce que l’identité d’un individu, qu’est-ce que l’identité sociale et/ou culturelle d’un groupe, et sont-ce les mêmes ? (ii) Qui juge de l’identité d’un groupe, est-ce le groupe lui-même sur lui-même, ou est-ce un autre, extérieur au groupe ? (iii) Par quoi se constitue l’identité, par le comportement des individus dans leur vie collective, par leur langage ? (iv) Comment décrire et mesurer ces comportements et les faits de langage qui les caractérisent ? Ces questions montrent que traiter de la dimension culturelle du langage n’est pas affaire aisée, d’autant moins qu’il s’agit de savoir de quoi l’on parle quand on parle de langage : s’agit-il de la langue dont on dit qu’elle est la marque par excellence de l’identité d’un peuple ? S’agit-il du discours qui représente les manières de parler propres à un individu ?
2Je ne pourrai, dans ce bref texte d’hommage, traiter de l’ensemble de cette question. Non seulement par manque de place mais aussi par manque de connaissances sur l’ensemble des mécanismes qui président à la construction de l’identité culturelle. Je me contenterai donc de prendre position sur la question de savoir si c’est la langue ou le discours qui est gage de construction culturelle, et de proposer un modèle de compétence langagière multiple qui montre comment des traits d’identité culturelle peuvent être relevés en chacun de ses niveaux.
3La langue a-t-elle un rôle identitaire ? C’est une idée qui remonte au temps où les langues commencent à être codifiées sous forme de dictionnaires et surtout de grammaires. En Europe, au Moyen-Âge, commencent à fleurir des grammaires correspondant à l’effort pour tenter d’unifier des peuples dont les composantes régionales et féodales sont en guerre entre elles. Plus tard, au XIX e siècle, la formule « une langue, un peuple, une nation » a contribué, à la fois, à la délimitation de territoires nationaux et au déclenchement de conflits pour la défense ou l’appropriation de ces territoires, aidant ainsi à la création d’une « conscience nationale ».
4Cette idée voudrait que l’on puisse se reconnaître comme appartenant à une collectivité unique, grâce au miroir d’une langue commune que chacun tendrait à l’autre, langue censée être la même pour tous et dont l’homogénéité serait le garant d’une identité collective. Cette idée a été défendue avec plus ou moins de vigueur par les nations, selon qu’elles ont réussi à intégrer et homogénéiser – relativement – les différences et les spécificités linguistiques locales et régionales (comme en France), où qu’elles se sont heurtées à une résistance, créant une situation linguistique fragmentée (comme en Espagne, ou en Grande-Bretagne). Cette symbolique de l’identité d’une communauté à travers sa langue repose sur plusieurs notions, dont celle de « filiation ». La notion de filiation dit que les membres d’une communauté linguistique sont comptables de l’héritage qu’ils reçoivent du passé. Ainsi s’est construit la symbolique du « génie » d’un peuple : nous serions tous les dépositaires d’un don qui nous serait transmis de façon naturelle : la Langue. Une langue qui perdure à travers le temps, ce pourquoi on continue à dire, à tort, que l’on parle ici la langue de Molière, là la langue de Shakespeare, là encore la langue de Goethe, Dante, Cervantès ou Camoens.
5Que faut-il penser de cette représentation, car il ne s’agit ici que de « représentations sociales » ? Il est clair que la langue est nécessaire à la constitution d’une identité collective, qu’elle garantit la cohésion sociale d’une communauté, qu’elle en constitue d’autant plus le ciment qu’elle s’affiche. Elle est le lieu par excellence de l’intégration sociale, de l’acculturation linguistique, où se forge la symbolique identitaire. Il est également clair que la langue nous rend comptables du passé, crée une solidarité avec celui-ci, fait que notre identité est pétrie d’histoire et que, de ce fait, nous avons toujours quelque chose à voir avec notre propre filiation, aussi lointaine fût-elle. Il n’empêche que le rapport de la langue à l’identité est complexe, car il ne s’agit pas seulement de la langue mais aussi de son usage. Peut-être faut-il dissocier langue et culture, et associer discours (usages) et culture. Sinon comment expliquer que les cultures française, québécoise, belge, suisse, voire africaine et maghrébine (à une certaine époque) ne sont pas identiques malgré l’emploi d’une même langue ? Comment expliquer également que les cultures brésilienne et portugaise d’une part, latino-américaine et espagnole d’autre part soient différentes ? La langue n’est pas le tout du langage. On pourrait même dire qu’elle n’est rien sans le discours, c’est-à-dire ce qui la met en œuvre, ce qui régule son usage et qui dépend, par conséquent, de l’identité de ses utilisateurs. Malgré des idées tenaces concernant l’existence et le rôle que peut jouer une langue par rapport à l’identité d’une communauté sociale, l’identité linguistique ne doit pas être confondue avec l’identité discursive. Cela veut dire que ce n’est pas la langue qui témoigne des spécificités culturelles, mais le discours. Pour le dire autrement, ce ne sont ni les mots dans leur morphologie ni les règles de syntaxe qui sont porteurs de culturel, mais les manières de parler de chaque communauté, les façons d’employer les mots, les manières de raisonner, de raconter, d’argumenter pour blaguer, pour expliquer, pour persuader, pour séduire. Il faut distinguer la pensée en français, espagnol, portugais de la pensée française, espagnole, portugaise. On peut exprimer une forme de pensée, c’est-à-dire un discours, dans une autre langue que sa langue d’origine, même si cette autre langue a, en retour, quelque influence sur cette pensée. Tous les écrivains qui se sont directement exprimés dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle en sont la preuve vivante. C’est que la pensée s’informe dans du discours, et le discours, c’est la langue plus la spécificité de sa mise en œuvre, laquelle dépend des habitudes culturelles du groupe auquel appartient celui qui parle ou écrit. La grande question étant : Est-ce que on change de culture quand on change de langue ? Est-ce qu’un Basque, un Catalan, un Breton ou un Corse – pour ne prendre que quelques exemples, brûlants il est vrai –, changent de culture lorsqu’ils parlent le basque, le catalan, le breton ou le corse ? Évidemment, les choses ne sont pas toujours simples . Car dans certaines circonstances socio-historiques, la langue (en tant que système morphosyntaxique) joue un rôle de représentant d’une identité ethnique, sociale ou nationale. Cela se produit chaque fois qu’une communauté se sent menacée (comme au Québec), ou veut reprendre une identité perdue (comme dans les pays ou régions qui ont connu une colonisation culturelle ou politique). Cependant, on observera que de tout temps – et ce malgré des nostalgiques de la purification ethnique – les sociétés se composent, bien que de façon variable selon les circonstances historiques, de multiples communautés qui s’entrecroisent sur un même territoire, ou se reconnaissent à distance (ce que l’on appelle des « diasporas »). Toutes nos sociétés, y compris les européennes, sont composites et tendent à le devenir de plus en plus : mouvements complexes d’immigrations et d’intégrations d’un côté, multiplication du communautarisme (groupes régionaux, sectes, associations) de l’autre. Car les communautés se construisent autour de valeurs symboliques qui les inscrivent dans des filiations historiques diverses, mais des communautés qui sont davantage des « communautés de discours » que des communautés linguistiques.
6Pour traiter de l’identité culturelle à travers les faits de langage, il faut se référer à ce qu’est la compétence langagière. De la notion de compétence linguistique on est passé, dans les années quatre-vingt, sous l’influence de l’ethnographie de la communication et de la philosophie du langage, à la notion de compétence communicative, voire de compétence pragmatique. Acte est donc pris que la langue doit être étudiée en relation avec son conditionnement social, l’intention qui préside à sa mise en œuvre et les contraintes de l’action dans laquelle elle est employée. C’est pourquoi il me semble nécessaire de distinguer quatre types de compétence, que j’appelle « situationnel », « discursif », « sémantique » et « sémiolinguistique », que j’ai déjà eu l’occasion de décrire[1] [1] Voir « De la compétence sociale de communication aux...suite, et que je me contenterai de résumer ici.
Patrick Charaudeau « Langue, discours et identité culturelle », Ela. Études de linguistique appliquée3/2001 (n° 123-124), p. 341-348.
URL : www.cairn.info/revue-ela-2001-3-page-341.htm. pour la suite :)
Les tenants de la langue d'Oc mal dans l'identité régionale
Date: 21/12/2009
En Paca, Occitans et Nissarts aimeraient voir vivre leurs langues et leurs cultures. Mais ne leur parlez pas d’identité ! Une enquête publiée dans le mensuel Le Ravi de décembre.
Samedi 24 octobre, 35 000 personnes ont défilé dans les rues de Carcassonne pour revendiquer les moyens de faire vivre l’Occitan. Mauvaise humeur identitaire ? « Uniquement culturelle », assure André Neyton, directeur du Centre dramatique occitan de Toulon (CDO).
A l’occasion du lancement du « grand débat sur l’identité nationale » par le ministre de l’Immigration, les tenants de la langue d’Oc ont donc choisi leur camp. Eux aussi dénoncent un faux débat, accusent le gouvernement de xénophobie, de nationalisme, etc. Pour Moussu T, de Moussu T e lei jovents et l’un des piliers des Massilia Sound System :
« L’époque où tu naissais et mourrais dans ta communauté est finie.Aujourd’hui, tu la choisis, tu en changes, tu t’adaptes à un monde sans barrières. L’important, c’est de s’inscrire dans l’histoire du lieu où tu vis, où tu te construis. L’identité n’est ni régionale, ni nationale, elle est propre à chacun. »
http://rue89.nouvelobs.com/marseille/2009/12/20/les-tenants-de-la-langue-doc-ont-mal-a-leur-identite-regionale-130351
Pour connaitre les pays d'oc et les pays d'oil:
Une citation sur la différence entre:
Identité et égalité:
"Par une singulière équivoque, on cherche à confondre deux notions pourtant bien distinctes : l'identité et l'égalité. L'une réfère aux qualités physiques ou mentales des individus ; l'autre à leurs droits sociaux et juridiques. La première relève de la biologie et de l'éducation; la seconde de la morale et de la politique. L'égalité n'est pas un concept biologique. On ne dit pas que deux molécules ou deux cellules sont égales."
François Jacob - né en 1920 - Le jeu des possibles - 1981
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Identite.htm
Espéranto, Langue universelle?
Definitions:
Universel:
- Qui concerne l'Univers, le cosmos : Gravitation universelle.
- Qui s'étend sur toute la surface de la terre : Domination universelle d'une superpuissance.
- Qui a des connaissances en tout : Un homme universel.
- Qui embrasse la totalité des êtres et des choses : Une valeur universelle.
- Qui s'applique à tous les cas : Remède universel.
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/universel_universelle/80623

Historique
Dans une brochure publiée en 1887, la langue apparaît pour la première fois sous le nom de Internacia Lingvo (« Langue internationale »). Son auteur, Ludwik Lejzer Zamenhof, avait le projet de faciliter la communication entre personnes de langues différentes à travers le monde entier. Dans cette première publication, Zamenhof avait utilisé le pseudonyme de Doktoro Esperanto (« Docteur qui espère »), d’où le nom sous lequel la langue s’est popularisée par la suite.
Popularité :
On estime à 2 millions de personnes qui utiliseraient l’Esperanto. Estimation reprise notamment dans le World Almanach and Book of Facts et dans le Quid (étude réalisée par le Professeur Culbert, de l’Université de Washington).
Principe de la langue
En tant que langue construite, l’Esperanto n’est généalogiquement rattachée à aucune famille de langues. Cependant, sa grammaire et l’essentiel de son vocabulaire portent à la rattacher aux langues indo-européennes. Ce groupe linguistique a constitué le répertoire de base à partir duquel Zamenhof a « composé » sa langue internationale.
Grammaire
L’alphabet et sa prononciation
Toutes les lettres se prononcent, mais en Esperanto, Q, W, X et Y n’existent pas. En revanche, les lettres C, G, H, J, S et U ont deux formes et deux prononciations différentes. Les prononciations s’effectuent comme en français, sauf pour certaines où elle est indiquée entre parenthèses :
A, B, C (ts, tsar), Ĉ (tch, tchèque), D, E (é), F, G (g, gag), Ĝ (dj, John), H (expiré), Ĥ (r, "ch" allemand ou "j" espagnol�), I, J (y, yoyo), Ĵ (je), K, L, M, N, O, P, R (légèrement roulé), S (s, son), Ŝ (ch, chèque), T, U (ou), Ŭ (w, oui), V, Z.
- tous les noms se terminent par o
- les adjectifs par a
- les adverbes par e
- les verbes à l’infinitif par i
- les pluriels par j
- les compléments par n
Un seul article en Esperanto : la (pour tous les noms ; masculins, féminins, singuliers, ou pluriels) :
- la parolo = la parole
- la paroloj = les paroles
Les pronoms personnels
- mi (je)
- vi (tu)
- li (il)
- ŝi (elle)
- ĝi (il ou elle pour une chose)
- oni (on)
- ni (nous)
- vi (vous)
- ili (ils ou elles)
- si (se, pronom réfléchi)
En ajoutant un "a" aux pronoms personnels, on forme les adjectifs possessifs :
- mia, via, lia... = mon, ton, son...
- la mia... = le mien/la mienne...
Conjugaisons
Même terminaison à toutes les personnes de chaque temps :
- +as = présent
- +is = passé (imparfait ou passé simple)
- +os = futur
- +us = fictif (conditionnel/imparfait du conditionnel)
- +u = volitif (impératif ou subjonctif pour le désir)
- +i = infinitif
L'article que j'ai publié ici est retiré du site : http://www.baroude.com/L-Esperanto-langue-universelle.html. L'auteur de l'article est Cyril et la date est le 7 mai 2007.
Ma reaction:
Je pense que l'objectif de la langue Espéranto est bien, l'idée de créer une langue pour qu'elle devient un jour une langue internationale et universelle est vraiment une bonne idée mais qui n'est pas realisable. Je ne crois pas qu'un jour nous allons arriver a inventer une langue qui sera maitriser par le monde entier, on peut avoir une langue dominante, c'est possible, mais il y aura toujours des pays entier qui ne maitriserons pas cette langue. Le terme langue universelle est donc "impossible" a appliquer dans la réalité. Mais pour etre honnete, la langue Esperanto semble être facile a apprendre puisque c'est comme un mixage de plusieurs langues comme le français, l'espagnol et l'anglais, mais c'est facile pour les populations qui parlent ces trois langues, mais si un chinois essaye d'apprendre cette langue, il aura beaucoup de difficultés.
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