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Français langue et littérature
Bonheur insoutenable et 
merveilleux malheur de Jean-Serge Baribeau


                Aujourd’hui, nous sommes au XXIème siècle, et un des facteurs les plus importants qui influence toutes les sociétés du monde entier est la publicité. Certes, nous sommes de plus en plus conscients, mais les messages publicitaires ne sont pas toujours assez clairs. C’est pour cela que nous avons choisi d’analyser un extrait de texte, que nous jugeons intéressant. C’est un extrait d’un essai, nommé « Bonheur insoutenable et merveilleux malheur » écrit par Jean-Serge Baribeau. Il est écrit à la troisième personne et le temps utilisé est l’imparfait, ce qui donne au sujet une vision analytique et le lecteur se place au cœur du sujet*. C’est un extrait composé de deux paragraphes et à portée sociologique, nous nous demandons alors comment Baribeau réussit à exposer les points de vue des sociologues et les objectifs des publicitaires tout en prenant de la distance. Cette problématique nous mène alors à voir dans un premier temps le rôle des sociologues et dans un deuxième temps les objectifs des publicitaires.

            Dans un premier temps, analysons le titre de l’essai « Bonheur insoutenable et merveilleux malheur ». Il est composé de deux oxymores, ce qui veut dire deux côtés qui s’opposent, celui des publicitaires et celui du consommateur. Non seulement le titre est composé de deux oxymores séparées par une virgule mais aussi chacune des deux est composées d’une oxymore. Voyons la première ; « Bonheur insoutenable » qui signifie que le bonheur de consommer est de courte durée, l’emploi du mot insoutenable accentue l’idée du malheur que peut offrir une publicité, alors nous devons affirmer que les deux termes « bonheur » et « insoutenable » s’opposent complètement puisqu’un bonheur qui est a la fois insoutenable n’est pas un bonheur. Quant a la deuxième oxymore qui compose le titre « merveilleux malheur »  et qui symbolise le faux besoin et l’insatisfaction des consommateurs. Plus les consommateurs consomment, plus ils sont insatisfaits. Quand ils regardent la publicité un faux besoin de consommation naîtra chez eux, même si les produits en question ne sont pas certainement utiles, ils auront toujours cette envie d’essayer au moins le produit. Nous pouvons donc conclure que le titres nous donne déjà une idée du contenu du texte, de même qu’une idée du point de vue de l’auteur.
        Tout d’abord, le texte nous affirme que les analystes ont un rôle très important aujourd’hui puisqu’ils révèlent la perception que les publicitaires ont des consommateurs (L.1-2 « Il existe une perception assez méprisante du consommateur chez les publicitaires et elle est entérinée et vérifiée par de nombreux analystes de la publicité »). L’utilisation des deux verbes synonymes « vérifiée et entérinée » nous donne un effet de redondance, cela accentue et renforce l’idée de l’importance du rôle des analystes dans la société.
           De plus, dès la première phrase de l’extrait, nous savons que l’auteur va faire des références à des analystes et non pas dire ses propres interprétations, cela lui permet donc de prendre de la distance et de montrer aux lecteurs qu’il ne s’implique pas dans le monde de la publicité. Nous pouvons voir que l’auteur fait une référence dans les premières lignes « (…) la thèse principale de Noam Chomsky qui considère que la société Etats-Uniennes (et ce serait vrai pour bien d’autre sociétés) comporte, en gros, deux grands sous-groupes. » (L.4-6) Il se réfère à un sociologue qui a fait une étude sur la société américaine, cela donne de la crédibilité à ses propos.
          Ensuite, dans l’étude précédente, Chomsky analyse ce que les publicitaires font et leur attitude envers le public et les dénonce. De la ligne 6 à 11, Chomsky fait une distinction entre les 20% d’élite et les 80% du reste de la population. « Il y aurait d’abord 20% de la population (ou a peu près) qui constituerait l’élite. (…) (…) deuxième sous-groupe (a peu près 80% de la population) ». Cela signifie que 20% ou moins seulement de la population sont conscients et arrivent à voir derrière l’allusion, tandis que, 80% (le reste) ne sont pas conscients, ce qui est énorme. Cela montre à quel point l’effet des publicités touche énormément de gens, il n’est pas perçu tel qu’il devrait être perçu par la majorité. Nous pouvons admettre que l’emploie de chiffres et de références aux personnes connues rend ce texte fiable et crédible, ce qui est un avantage pour l’auteur puisqu’il fait preuve d’objectivité.
          Enfin le dernier élément important est l’utilisation d’un niveau de langue soutenu, comme par exemple les mots « corrobore, thèse sociologique, tentative de crétinisation, abrutissement,… »,  c’est donc un vocabulaire expert qui a pour cible un public expert ou même des sociologues, qui sont habituées à analyser les effets des publicités et qui n’auront aucune difficultés a comprendre le style de l’auteur et les messages qu’il veut transmettre.

             Dans un deuxième temps, nous allons parler des objectifs des publicitaires et voir de quelle manière l’auteur les expose. Premièrement, dès la première phrase, nous pouvons constater l’arrogance des publicitaires : « Il existe une perception assez méprisante du consommateur chez les publicitaires ». Ici, c’est l’idée de la supériorité et le rabaissement des consommateurs puisque les publicitaires jugent les consommateurs.
    Deuxièmement, il faut savoir qu’un des objectifs principaux des publicitaires est de toucher le plus grands nombre de gens et les influencer pour les inciter à consommer les produits qu’ils vendent, cela se traduit dans la citation suivante « Quant au deuxième sous-groupe (a peu près 80% de la population), on lui proposerait les sport spectacles, le loisir, (…) le bonheur dans la consommation » (L.8-11). D’après Chomsky, cet objectif est atteint. Nous avons ici une énumération de ce que propose la publicité à la majorité de la population inconsciente. Les lignes 16 à 18 contiennent des questions rhétoriques qui incitent les lecteurs à réfléchir, tout en accentuent l’idée de la manipulation du consommateur.
             Troisièmement, l’auteur aborde le thème de la « crétinisation », « Vous savez, chez Procter, on a un dicton : Ne prenez pas les gens pour des cons, mais n’oubliez jamais qu’ils le sont » (L.3) Il s’adresse directement a nous lecteurs en employant le pronom « Vous » et il emploie encore une fois le pronom « On » pour prendre de distance comme mentionné précédemment. Il fait une référence à une compagnie connue « Procter » donc il n’est pas obligé de fournir des preuves d’identité. Par contre, on a une tentative de crétinisation de manière sournoise et implicite grâce à l’antiphrase (le dicton) employée. Nous retrouvons ainsi le champs lexical de la stupidité : « crétinisation, twits, deux de pique, twitisation » ces 4 termes ont été mis entre guillemets, car ce sont des termes rarement utilisés. Enfin, une expression qui accentue l’idée de la crétinisation: « imbécile heureux » (L.20), ca signifie que le consomateur n’est pas conscient de sa stupidité.

             Pour terminer, nous pouvons conclure que l’auteur de ce texte utilise plusieurs méthodes pour prendre de la distance par rapport à ce qu’il mentionne dans son texte. Tout d’abord il fait beaucoup de références à des sociologues et des personnes connues, de plus il utilise le pronom « On » pour généraliser et éviter son implication dans le monde des publicités. D’ailleurs, cet extrait est intéressant puisque les choix que l’auteur fait des citations, des chiffres… peuvent nous dévoiler sa position, il choisit de renforcer la thèse qui est contre la publicité et les publicitaires, nous pouvons le remarquer dans le choix des chiffres (20% et 80%). Nous pouvons donc séparer ce texte en deux points de vue, premièrement celui des sociologues auquel l’auteur adhère et qui dénonce l’attitude des publicitaires envers les consommateurs, deuxièmement le point de vue des publicitaires qui lui par contre, rabaisse les consommateurs.



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Français langue et littérature
Le Pont Mirabeau d’Apollinaire



                Le Pont Mirabeau est un poème dans le recueil Alcools d'Apollinaire qui a été publié en 1913, c'est le deuxième après zone. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin.  
              Nous allons nous demander alors dans quelles mesures le pont Mirabeau est-il un poème lyrique. Pour savoir cela, nous allons premièrement parler de la structure intéressante et novatrice du poème et deuxièmement, nous allons parler des thèmes abordés d’une manière unique et nous allons voir l’évolution de l’auteur tout au long du poème.

                 Dans un premier temps, analysons la structure du poème. Tout d’abord en ce qui concerne la versification, le poème est formé de huit strophes. Nous avons une alternance entre les quatrains et les distiques, ce qui crée la mise en page du poème. De plus, nous pouvons admettre que ce poème est un poème irrégulier puisque le mètre de chaque quatrain est : 10-4-6-10 et les vers des distiques sont des heptasyllabes. L’irrégularité du poème est traduite aussi à travers les rimes qui ont un ordre de abaa, ce qui est un cas particulier, c’est un mélange entre rimes plates et rimes croisées. Les rimes sont des rimes suffisantes et féminines.
          Ensuite, parlons de la musicalité du poème. Nous pouvons remarquer que les distiques se répètent après chaque quatrain, cela va former alors un refrain, une répétition qui va former une mélodie pour le poème. Non seulement cette répétition de distique va créer un refrain mais aussi elle va faire en sorte que le poème soit un poème cyclique, c’est a dire que le poème commence et se termine par la même strophe, ce qui va renforcer les thèmes abordés et va leur donner un sens plus fort. Le fait que les rimes sont féminines crée un effet de légèreté au poème. Un autre élément qui va aider à la création  d’une musicalité est l'allitération en "L" qui symbolise l'écoulement de l'eau. Pour terminer, parlons de l'alternance régulière entre quatrains et distiques que nous avons mentionné auparavant qui va former une sorte de rythme pour le poème.
          Enfin, nous allons analyser l'élément que nous jugeons le plus important est qui s’agit de l'absence de ponctuation. L’absence de ponctuation donne au lecteur la liberté d'interprétation, une strophe peut être interprétée de plusieurs manières. Prenons l’exemple de la première strophe : "Faut-il qu'il m'en souvienne", nous ne savons pas si cela concerne "nos amours" ou "La joie", c’est l'absence du point d'interrogation qui va donner la liberté d'interprétation au lecteur, le vers pourra être lu comme cela: Et nos amours, Faut-il qu'il m'en souvienne?"). Cependant, ce n'est pas seulement la liberté d'interprétation, c'est aussi la liberté de ton et de rythme. Il est possible de lire ce poème de plusieurs façons, cela nous montre que l'auteur n'est pas rigide, il est souple, il veut que chaque lecteur ait sa propre interprétation. Mais dans tous les cas, avec ou sans ponctuation, nous verrons que les thèmes et les sentiments de l'auteur sont clairement transmis aux lecteurs, nous pouvons alors conclure qu’ils ne sont pas affectés par l’absence de ponctuation.

        Dans un deuxième temps, analysons les thèmes abordés par l’auteur dans ce poème. Premièrement, Le  thème de la fuite du temps, nous retrouvons tout au long du poème le champ lexical du temps: " coule, toujours, nuits, jours, passe, eternels, après, lente, semaines, reviennent, l'heure". Non seulement nous retouvons le champ lexical du temps, mais aussi  le champ lexical de l'eau: "coule, la seine, pont, eau, courante". Ces deux thèmes, l'eau et le temps, sont liés, ils ont un point en commun, les deux ne peuvent pas être arrêtés. Nous pouvons ni empêcher le temps de passer, ni empêcher l'eau de couler, surtout l'eau de la rivière (ici la seine).
            Deuxièmement, le thème de l'amour, nous distinguons le champ lexical de l’amour: "souvienne, espérance, face a face, demeure", nous pouvons dire que l'amour représenté ici est un amour déçu et malheureux. C'est son échec avec Marie Laurencin que le poète mentionne. Le pont ici est l'image de l'auteur qui est resté tandis que l'amour est parti comme l'eau (la seine) et la relation a échoué. C'est l'amour que le poète éprouve.
           Troisièmement, parlons de l'évolution de l'auteur tout au long du poème. Tout d'abord, dans la première strophe, il exprime l'amour qui nait, le début d'un amour éternel. "Nos amours", "La joie", ces deux termes montrent que c'est un amour passionné. Puis, dans la troisième strophe, il parle de son rapprochement avec sa bien-aimée, des moments partagés, du bonheur. C'est comme s’il a fait une plongée dans le passé, il parle alors d'un amour espéré. L'espoir du poète dans cette strophe est éternel. Ensuite, dans la 5ème strophe et la 7ème strophe, c'est la rupture "L'amour s'en va comme cette eau courante", il fait une comparaison entre l'amour et l'eau qui s'en va. L'espoir de l'auteur n'est plus eternel, il n'y a plus d'espérance, l'amour ne reviendra jamais. " Ni temps passé" " ni amours reviennent" (Anaphore "ni") indiquent la naissance du désespoir absolu.  Pour finir, nous pouvons reparler de l'idée du poème cyclique car il commence et se termine par le même vers " Sous le pont Mirabeau coule la seine", le poète n'évolue pas, c'est alors le thème de la permanence. Le temps qui passe et qui fuit, l'amour qui disparait et l'eau qui coule vont opposer et contrarier l'idée de la permanence de l'auteur, qui lui, comme mentionner auparavant, reste solide comme le pont.

                En conclusion, les thèmes exploités dans ce poème sont des thèmes typiques de la poésie lyrique. Surtout l'eau, qui est un thème lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour. Les sentiments intimes de l'auteur sont exprimés avec des rythmes et des images divers. La répétition du refrain va faire naitre une mélodie qui va mieux exprimer ses sentiments. Les techniques que l'auteur emploie pour transmettre ses sentiments sont biens choisies, une de ces techniques est l'absence de ponctuation qui va emmener le lecteur à réfléchir et se mettre a sa place.

   

Commentaire du premier bac blanc:
Français langue et littérature
“J’ai oublié de vous dire que j’ai un portable”

              Depuis les années 1990, le téléphone portable est de plus en plus indispensable dans la vie de la plupart des gens qui ont les moyens de l’obtenir. C’est grâce a ce téléphone portable que les gens arrivent a se contacter sans avoir besoin de se voir.

          Nous avons donc choisi d’analyser et de commenter un extrait de texte de  La Tribune De Genève publié le 20 novembre 1999 est écrit par Raoul Riesen. Le titre est J’ai oublié de vous dire que j’ai un portable. C’est un article, écrit a la première personne du singulier dans lequel l’auteur parle et partage son expérience avec le téléphone portable en s’adressant directement aux lecteurs.

              Nous allons donc nous demander de quelles manières l’auteur représente le téléphone portable. Pour répondre a cette question, nous allons tout d’abord voir comment l’auteur montre la dépendance des gens face au cellulaire, ensuite nous verrons la manipulation des usagers et enfin nous allons étudier tous les inconvénients cités par l’auteur.



            Dans un premier temps, nous remarquons que l’auteur commence son article en montrant qu’il est dépendant du cellulaire et qu’il fait partie de sa vie. « Depuis des âges, le téléphone fait partie de ma vie. Je ne puis m’en passer » cela montre a quel point il a besoin de l’utiliser, il ne peut pas passer un jour sans lui, il l’utilise depuis très longtemps, l’expression « des âges » renforce cette idée du besoin du cellulaire chez l’auteur. Le fait que l’auteur commence par dire ce que le téléphone signifie pour lui en parlant de son besoin lui donne de la fiabilité pour la suite, il a une tonalité intimiste, et nous sentons qu’il est sur de lui. Cet argument va aussi lui servir afin de renforcer et de mettre en valeur ses thèses et ses arguments.
        Ensuite, l’auteur continue en disant «  Il me donne de vos nouvelles, me fait passer toutes les frontières, me fait gagner du temps », cette citation met l’accent sur le fait que le téléphone portable lui facilite la vie et lui donne des opportunités tels que gagner du temps et savoir les nouvelles de ses proches, sans avoir besoins de bouger, un coup de téléphone suffit. Il dépasse les limites, il est capable de tout faire. Encore une fois, l’auteur insiste  sur le fait que le cellulaire est indispensable. Ici, il utilise la redondance, il répète plusieurs fois la même idée pour lui donner plus de valeur.
            Puis, l’auteur évoque son expérience avec le portable en tant que salarié, homme travaillant « En trente-cinq ans de métier, combien de coups de téléphone ai-je reçu ? Deux cent mille, peut-être. Je suis complètement sonné », il emploie une hyperbole en citant un nombre énorme de coups de téléphone, il exagère, pour accentuer le fait qu’il l’utilise quotidiennement, en plus il fait le rapport avec son métier. De plus, il y a un jeu de mots ici, « sonné», familièrement, signifie fou, et puisqu’il parle du cellulaire, sonné prend aussi le sens d’un téléphone qui sonne.  Quand il dit « peut-être », cela signifie que c’est peut-être plus de deux cent mille coups de téléphone.
         Enfin, une dernière citation qui met en évidence ce besoin est a la ligne 21 « Je n’en crois rien mais je dois admettre qu’il modifie le comportement social ». Cela montre que le portable affecte les gens, avant que le cellulaire n’apparaisse, les gens vivaient normalement, a la suite de son apparition, il a changé le comportement social des gens et est devenu un besoin non pas un désir.

              Dans un deuxième temps, l’auteur fait tout un critique du portable en montrant a quel point il est capable de rendre les gens inferieurs. Premièrement, dans le deuxième paragraphe de l’extrait, l’auteur utilise une oxymore « L’amour haineux », les deux termes « amour » et « haineux » s’opposent. Comme nous l’avons mentionné auparavant, l’auteur a besoin du cellulaire pour vivre, malgré le fait que le cellulaire ait de mauvaises conséquences sur la vie de son utilisateur. L’emploi du mot haineux est très fort, c’est un terme du champ lexical du malheur qui est assez puissant. Nous avons distingué alors ce champ lexical dans le texte : « perdre », « pire », « misérable », « perdu », « viole », ces termes montrent a quel point le portable peut-être puissant et même si nous l’aimons, il nous fait du mal.
            Deuxièmement, nous distinguons dans la deuxième ligne l’expression suivante « Je ne puis m’en passer et pourtant je le déteste », nous avons ici une antithèse, deux expressions qui s’opposent, l’auteur dit qu’il déteste le cellulaire mais en même temps, il ne peut pas se passer de lui. C’est comme une addiction, on ne peut pas arrêter de l’utiliser. L’antithèse met en évidence et accentue l’idée de la manipulation des usagers, ils sont manipulés par cet objet, qui leur est devenu supérieur.
              Troisièmement, l’auteur fait une référence dans le deuxième paragraphe en citant les paroles de son médecin qui lui avoue que « le cellulaire est un signe d’infériorité » et que « celui qui possède un cellulaire est donc un misérable », nous devons dire que le fait qu’il fasse référence a un médecin, qui est supposé avoir une connaissance sure, cela lui donne de la crédibilité, en plus de la crédibilité, les arguments qu’emploie les médecins renforcent tous l’idée de l’infériorité des usagers. Le fait que « L’homme de pouvoir de répond pas au téléphone » montre que si les gens veulent être au pouvoir et veulent être supérieurs aux autres, ils ne doivent pas utiliser un cellulaire, cela les rend inferieurs. 
         Dernièrement, le fait que le téléphone change et modifie le comportement social des gens accentue l’idée de la manipulation des usagers, c’est le cellulaire qui définit leur comportement et leur style de vie, l’utilisation du verbe « admettre » renforce l’argument de manière a convaincre le lecteur. La tonalité critique et l’emploie d’exemples donne une très grande valeur au texte et aide l’auteur a mieux convaincre les lecteurs.

             Dans un troisième temps, après avoir vu comment l’auteur critique le cellulaire et cite quelques exemples qui accentuent l’idée de la supériorité du portable, nous allons maintenant nous pencher sur les inconvénients et les effets dangereux du cellulaire. Pour commencer, l’auteur emploie plusieurs exemples tout au long du texte. Par exemple dans le dernier paragraphe, il montre que la connexion est mauvaise et n’est pas pratique, il met en scène un exemple de deux personnages qui s’appellent.
           Puis, nous allons retirer une citation dans le premier paragraphe qui montre comment le cellulaire dérange et affecte l’auteur : « me fait gagner du temps mais m’en fait perdre tout autant », il utilise un argument et un contre argument pour critiquer le fait que le temps est perdu a cause du cellulaire, il rajoute par la suite qu’il « viole [ses] nuits et [le] prive de dessert », cela montre que socialement, dans sa vie privée, il est touche par le cellulaire, non seulement dans sa maison mais dans son travail.
          Enfin, l’auteur a choisi de montrer que le portable n’est pas pratique en employant un exemple de personne qui répond au téléphone, qui n’entend pas bien et qui est dérangé par cela. Il dérange aussi les autres. De même qu’il dit a la fin « Il l’interpelle comme s’il se trouvait a Samarcade » pour monter la non efficacité du portable.

            Pour conclure, nous pouvons dire que l’auteur a utilisé beaucoup de techniques stylistiques pour mettre en valeur ses arguments et pour montrer au lecteurs a quels points posséder un portable est inutile. Malgré le fait qu’il l’utilise quotidiennement, il trouve que c ‘est inutile et que le portable a des conséquences dangereuses sur ces usagers. C’est un texte intéressant car l’auteur montre les deux cotés, positif et négatif du cellulaire, il dit des arguments et des contres arguments, il cite les avantages peu du portable et les inconvénients et fait un contraste avec la dangerosité  du téléphone tout en citant des exemples. La structure du texte est alors pertinente puisqu’elle révèle d’une manière assez claire, la vérité derrière de cellulaire.

Commentaire de texte:
Français langue et littérature
Voiture

Actuellement nous sommes au XXIe siècle et nous devons avouer que, chaque année, l’usage de l’automobile augmente de plus en plus. La plupart des gens utilisent la voiture quotidiennement, pour aller au travail, pour faire leurs courses, pour aller chez leurs amis.... C’est pour cela qu’il est indispensable pour nous tous de savoir nos libertés et nos limites en ce qui concerne l’automobile.
               Nous allons donc étudier et commenter un texte extrait d’un article paru dans «Le Sauvage » avec l’autorisation de Serge Moscovici, un psychologue français, ce qui donne au texte une crédibilité.
              Dans cet extrait composé de quatre paragraphes, nous retrouvons alors une critique de la voiture. Nous allons alors nous demander ce que la voiture représente chez l’auteur? Premièrement nous verrons comment l’auteur présente les usagers de la voiture, Deuxièmement nous parlerons de la liberté que procure la voiture.

               Dans un premier temps, tout au long du texte nous pouvons voir que l’auteur présente les usagers de la voiture comme étant seuls et désocialisés. Il représente ces deux aspects dans le tout premier paragraphe « Chacun est enfermé dans la sienne [la voiture], comme dans une coquille : lieu de solitude, lieu de désocialisation. » Nous allons donc traiter ces deux thèmes : La solitude et la désocialisation.
                Tout d’abord, la solitude ; la citation citée auparavant est une comparaison, l’auteur montre que les usagers sont enfermés dans une coquille lorsqu’ils sont dans leur voiture. Ce qui veut dire qu’ils sont seuls. L’emploie de cette comparaison attire l’attention du lecteur puisque c’est a partir de cette phrase la que commence la critique de la voiture, de plus, c’est une exagération.
             Ensuite, la désocialisation ; a la suite de la phrase que nous venons d’analyser, vient d’autres qui visent surtout le thème de la désocialisation « Personne de communique avec personne. Chacun évite les autres, rentre en soi ». Cela montre à quel point lorsque nous sommes dans notre voiture, nous sommes isolés de tout le monde et nous évitons le contact avec eux. De plus, nous ne faisons aucun effort pour communiquer avec les autres, tout ce que nous faisons c’est conduire. Par la suite vient cette phrase « prisonnier de sa ceinture de sécurité, du volant, des banquettes, des portes, des fenêtres. », nous remarquons que l’auteur emploie une énumération des choses qui composent la voiture, ce qui lui permet de relier le thème de la désocialisation avec l’objet, qui est la voiture.  L’auteur essaye donc de montrer aux lecteurs que la solitude et la désocialisation sont les conséquences de l’automobile.
            Enfin, faisons la relation entre les deux thèmes ; nous avons remarquer que les deux sont les conséquences de la voiture, mais comment l’auteur nous le montre t-il ? En effet, la comparaison que nous avons analyser est suivie d’une phrase qui a un parallélisme séparé par une virgule « Lieu de solitude, lieu de désocialisation », ce procédé a pour rôle de renforcer l’idée qu’il n’y a aucune liberté puisque le lieu ici symbolise la voiture.

         Dans un deuxième temps, étudions la tonalité du texte. Tout au long du texte, la tonalité dominante est la tonalité critique, puisque l’auteur critique la liberté de conduire. Il annonce des la première phrase le sujet «  J’ai bien observé la voiture », l’emploie du mot « bien » montre qu’il a vraiment observé celle ci, c’est comme si il rassure les lecteurs qu’il connaît de quoi il parle, il les accroche donc et leur annonce son idée. Juste après, dans la même phrase après l’annonce du sujet, l’auteur se compare a un mort « de cette place qui est toujours la mienne : la place du mort ». Puisque les morts ne font rien, ils n’ont plus de vie, il compare donc tous les usagers de la voiture et lui même à des morts puisqu’ils sont manipulés par la voiture.
              Puis, dans la deuxième ligne, il énumère les trois choses qu’il va critiquer tout au long du texte : « Individualité, liberté, rapidité, dit-on ». L’utilisation de « on » lui permet de prendre de la distance. Il dit après « c’est a voir », cela signifie qu’il va commencer a les critiquer par la suite. Nous remarquons l’emploie du champs lexical du malheur et de l’emprisonnement « enferme, prisonnier, solitude, désocialisation ». Nous remarquons aussi que, le point de vue du narrateur est un point de vue interne, il s’adresse directement aux lecteurs en employant toujours les pronoms personnels « nous » et « vous ». Cela va permettre de créer comme une sorte d’intimité entre l’auteur et les lecteurs. 
             Enfin, à la ligne 14, l’auteur emploie une oxymore qui est « La liberté surveillée », précédée de plusieurs arguments qui montrent qu’il n’y a pas une vraie liberté. Cela montre aux lecteurs qu’ils sont tous pas libre, à cause de l’automobile. Nous retrouvons aussi a ;a ligne 6, une question rhétorique qui donne aux lecteurs une envie de s’interroger sur la liberté, et si la voiture offre cette liberté ou pas.  Apres cette question rhétorique, il énumère tout ce qui contredit la liberté  « papiers, codes, lois, interdits, permis de conduire, vignette, code de la route, sens obligatoire, interdits de dépasser, de tourner, de stationner » et dit que l’automobile « en a ajoutée et rajouté » et que ca s’accumule au cours des années ». Toutes ces énumérations et ces accumulations de mauvaises choses qui contredisent la liberté, le lecteur va de plus en plus être convaincu de l’idée du lecteur.
  
           Pour conclure, nous pouvons avouer que l’auteur réussit à convaincre le lecteur  a propos du fait qu’il n’y a plus de liberté et que les usagers sont prisonniers, grâce aux méthodes et aux techniques stylistiques employés tout au long du texte qui ont pout rôle de l’enrichir et de lui donner de la valeur. Ensuite, au niveau des arguments employés pour convaincre, ils sont tous justifiés et crédibles, non pas a cause de statistiques et de sources, mais c’est une question de style et d’évidence, puisqu’il cite plusieurs vérités générales concernant la voiture ensuite il cite les effets de ces vérités, cela renforce alors ces arguments et montre qu’il sont tous vrais. 



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Mon terroir c’est les galaxies (1975)

               Nous savons tous la difficulté de perdre un ou une bien aimée, sur. Nous avons donc choisi, pour discuter à propos de ce sujet de séparation violente,  d’analyser et de commenter une lettre amicale extraite de Mon terroir c’est les galaxies écrite par Julos Beaucarne en 1975 suite a la mort de sa femme. Il est donc très familier avec le sujet de la lettre puisque c’est son histoire à lui.
              Le langage qu’emploie l’auteur est un langage soutenu et elliptique. Nous pouvons voir que cette lettre a une coloration très sentimentale et une tonalité lyrique et tragique mais qui contient aussi un message d’espoir. De plus, l’auteur choisit de faire face à ses douleurs tout en employant des conseils, adressés directement à ses amis.
              Nous allons donc nous demander comment l’auteur aborde le thème de la mort. Pour répondre à cette question, nous allons analyser trois thèmes ; tout d’abord le  chagrin, ensuite l’amour et enfin la vie.

            Dans un premier temps, voyons comment l’auteur exprime sont chagrin à travers sa lettre amicale adressée à ses amis. Premièrement, dans la toute première ligne, il dit : «  C’est l’histoire de mon petit amour a moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans » c’est à partir cette phrase que nous comprenons que la suite de la lettre aura une tonalité mélancolique et que le depart de sa femme a autant touché l’auteur qu’il choisi d’écrire tout une lettre  dessus.
            Deuxièmement, les expressions employées qui réfèrent au chagrin ; tout d’abord, nous retrouvons dans la deuxième ligne « ce poids à porter en plus et mes 2 chéris qui lui ressemblent ». Le poids ici symbolise le chagrin et la mélancolie. De plus, nous apprenons de cette citation qu’il a deux enfants, et qu’il va avoir un double rôle, celui de la mère et du père. Le fait que les deux enfants ressemblent à leur mère accentue l’idée de la souffrance de Julos, puisque chaque jour, il va voir sa femme dans ces enfants et chaque jour elle va lui manquer.
             Troisièmement, nous retouvons a la ligne 5 « le monde est une triste boutique », c’est une métaphore, elle a pour fonction de donner une image négative du monde ou nous vivons, qui est ici comparé à une boutique ou l’on trouve tout types de tristesses. Enfin la dernière expression se trouve à la ligne 9 «  Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ». Cette expression va vraiment mettre en valeur son chagrin. C’est encore une fois une image donner du chagrin, comme s’il était un panier remplis de tristesses et l’auteur se situe tout au fond, c’est a dire qu’il est couvert et noyé de tristesses.

           Dans un deuxième temps, voyons comment l’auteur représente l’amour dans cette lettre, puisqu’il parle de sa femme qu’il aime, nous avons constaté plusieurs fois la présence du thème de l’amour. Tout d’abord, la présence du champ lexical de l’amour « aimer, cœurs purs, proches, courage, doux, paradis ».  Nous pouvons affirmer que cet amour envers sa femme qu’il vient de perdre est un amour fort. C’est des la première phrase, après la salutation,  que Julos annonce le sujet de quoi il parle «  C’est l’histoire de mon petit amour a moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans », il fait donc une référence a la mort de sa femme, c’est l’amour perdu a cause de la mort.
            Ensuite, dans la citation précédente, nous pouvons remarquer la présence d’un procédé de style ; l’euphémisme « Arrêté sur le seuil de ses 33 ans ». L’auteur a choisi des termes plus faible et moins choquant pour exprimer la mort de sa femme. Il n’a pas voulu dire « Arrêté à la mort de ma bien aimée » pour ne pas se désespérer et pour éviter plus de chagrin, cela lui permet aussi de ne pas choquer les lecteurs ou les récepteurs de cette lettre « amis bien aimés ».
             Enfin, nous avons aussi à la ligne 8 «  A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée » ce qui montre a quel point il aime sa femme et qu’elle va toujours rester dans son cœur, il va toujours parler d’elle, il va toujours se rappeler d’elle, c’est donc l’amour qui dépasse la mort, il continu a aimer sa femme même si elle n’est plus la et qu’elle a quitté pour toujours. A la ligne 11 « ah comme j’aimerais qu’il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles. » Ici il parle de sa retrouvailles avec sa femme, sa bien aimée, elle le manque, il l’aime, il veut la revoir, il espère donc qu’il y ait un paradis ou il pourra la revoir.
          
             Dans un troisième temps, notons bien que l’auteur, comme nous avons vue précédemment, à une vision assez négative du monde a cause de l’évènement qui s’est passé récemment dans sa vie. C’est pour cela que juste après la première phrase dans laquelle il annonce « L’amour arrêté » il dit «  Ne perdons pas courage ni vous ni moi ». Il s’adresse directement à ses amis mais en même temps à lui même puisqu’il dit «  vous et moi », nous voyons donc qu’il ne se décourage pas et qu’il commence à faire face à son chagrin. Voilà pourquoi nous avons dit que la lettre contient une note d’espoir meme si il exprime son chagrin et son amour perdu.
             Ensuite, juste après, il dit «  Je vais continuer ma vie et mes voyages avec se poids a porter en plus et mes 2 chéris qui lui ressemblent », cela met en évidence le pouvoir de l’amour puisqu’il affirme qu’il continuera sa vie et ses voyages en ayant sa femme en tête. Quand il parle de ses deux enfants en disant « mes deux chéris », cela signifie qu’il va continuer sa vie pour eux, c’est un message d’espoir, il n’a pas tout perdu, même si il souffre, il ne perd pas d’espoir. Ca montre aussi que la séparation n’a aucun sens puisque sa femme sera toujours la, dans son cœur.
             Puis, parlons aussi du pouvoir de l’amour et de l’unité dans la citation suivante a la ligne 5-6 «le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine ». La manière avec laquelle cette citation a était dite est remarquable. L’auteur parle comme si il était un sage ou un vieux, tandis qu’il ne l’est pas. Nous avons alors une métonymie des cœurs purs, l’auteur ne dit pas «  Les gens qui ont des cœurs purs » ou «  les bons gens » mais choisit vraiment d’utiliser l’expression « corps purs » pour montrer leur pouvoir sur la réparation du monde. De plus, nous pouvons voir, à la suite de la phrase «  reboiser l’âme humaine ». L’auteur ici donne une image de l’âme humaine, comme si elle est une terre est que les corps purs sont chargés de la reboiser de bonnes choses. Cette idée de terre qui est planter est renforcer par le champs lexical dans le paragraphe qui suit « jardinier, cultiverai, plante », l’auteur veut dire qu’il cultiverai aussi des plantes de langages tout en parlant de sa bien aimée.
                Enfin deux expressions qui sont complémentaires dans le dernier paragraphe de la lettre « il n’est de vrai que l’amitié et l’amour » et « il faut s’aimer a tort et a travers », ses deux expressions montre la position de l’auteur, d’après lui, les seuls moyens pour « embellir » le monde et le rendre un monde meilleur sont l’amour et l’amitié. Malgré le fait qu’il soit un « histrion » qui signifie un comédien, il pense sérieusement que les deux ont un rôle majeur dans la société et dans la relation entre les gens. Il a même demander au début de sa lettre « d’aimer beaucoup plus que jamais ceux qui vous en proches », tout cela montre qu’il donne une grande importance a l’amour, il conseille ses amis de ne pas perdre du temps est aimer. Nous les voyons même dans la salutation de la lettre «  amis bien aimés ».

             En conclusion, il est essentiel ici de se mettre à la place de l’auteur et savoir pourquoi il a voulu aborder le thème de la mort. Il a perdu sa femme, il a besoin de faire face au chagrin, il va donc exprimer son chagrin mais en même temps son amour invincible et son espoir qui ne s’arrête pas a la mort de sa bien aimée. Il trouve donc que les seuls moyens pour survivre face au chagrin et la mélancolie sont l’amour et l’amitié, puisqu’il sait déjà ce qu’un amour signifie,  puisqu’apparemment il aime trop sa femme. Il décide d’écrire sa lettre sous forme de conseils, non seulement pour conseiller ses amis proches mais aussi pour ne pas se décourager et ne pas perdre d’espoir et oublier un peu ses douleurs. Donc nous devons admettre que l’auteur réussit vraiment à exposer ses sentiments tout en trouvant des solutions pour supprimer ses tristesses.


Compositions:


Composition

Français langue et littérature
Bel ami de Maupassant

Bel ami de Maupassant est une œuvre littéraire, écrite au 19e siècle, plus précisément en 1885. Maupassant nous présente son personnage principal Georges Duroy, surnommé aussi Bel ami, comme un exemple d’un jeune homme qui vit une vie misérable et qui rêve de faire fortune et de monter socialement.
         Au fur et à mesure de l’histoire, nous observons la montée de Bel ami dans la société parisienne et comment il arrive à faire fortune en très peu de temps. Nous allons nous demander dans quelles mesures Maupassant critique t-il la société de son temps dans son œuvre Bel ami ?
        Tout d’abord nous allons étudier la critique que fait Maupassant de la presse et de la politique, ensuite de la société patriarcale et enfin de l’ascension sociale immorale de Bel ami.

             Dans un premier temps, voyons la manière dont Maupassant critique la société parisienne. Tout d’abord, commençons par la critique du journalisme et la politique, puisque ce sont les thèmes omniprésents dans le roman et qui ont permis à Duroy de monter professionnellement. Lorsque Duroy rencontre Charles Forestier qui lui propose de travailler dans La Vie Française, Duroy quitte le bureau du chemin de fer et commence son travail de reporter à La Vie Française. L’auteur commence sa critique de la presse dès que Duroy commence la rédaction de son premier article et son emploi au journal sans aucun souci. Duroy n’a jamais écrit, Forestier le présente alors à sa femme, Madeleine, qui dicte a Duroy son premier article, qui lui, le signe avec son nom alors que ce n’est son travail.
             Ensuite, Maupassant critique le rôle des femmes dans le journalisme. Les femmes n’avaient pas le droit d’écrire, elles écrivaient alors sous le nom d’un homme. Il critique alors clairement cet aspect du journalisme, pas seulement a travers la rédaction de cet premier article mais tout au long de l’histoire, en montrant que sans Madeleine, ni Charles ni Georges ne pouvaient rédiger un article et que c’est grâce a elle qu’ils arrivent. De plus, le fait que Duroy commence à travailler dans le journal sans qu’il n’ait jamais écrit montre qu’être journaliste a l’époque était quelque chose de simple, ce qui accentue la corruption de ce métier.
              Enfin faisons la relation entre la politique et la presse. Il faut admettre qu’a l’époque, la presse avait un rôle très important et que n’importe qui peut devenir facilement un homme politique comme l’est devenu M.Walter, Forestier et Duroy. Maupassant nous montre aussi qu’un gouvernement peut tomber a cause de la presse, comme il l’illustre a travers les articles de Duroy qui font tomber le ministre ce qui le rend célèbre. De plus, il faut dire que lorsque la presse se lie à la politique, elle ramène beaucoup d’argent, comme le montre Maupassant a travers l’affaire du Maroc grâce a laquelle M. Walter devient millionnaire. En conclusion, Maupassant critique l’utilisation de la politique comme un outil pour s’enrichir et pour manipuler le public.
          

          Dans un deuxième temps, parlons de la critique d’une société patriarcale et du rôle de la femme a l’époque. Il faut dire que Duroy est un jeune homme, qui arrive à Paris et qui cherche à faire fortune et monter socialement. Il  s’attend aussi à des conquêtes amoureuses. Ce sont alors les caractéristiques d’un roman naturaliste.
          Premièrement, il découvre son pouvoir séducteur auprès de Rachel la prostituée mais ses relations avec les femmes évoluent au fur et a mesure de l’histoire. Même Forestier lui avoue qu’il a du succès auprès des femmes. Lorsqu’il prend Clotilde comme maitresse, une femme mariée et riche, il se rend compte qu’il a vraiment du succès comme a dit son ami.  C’est a partir de la qu’il va se servir des femmes pour arriver. Il va se servir de Clotilde lorsqu’il a besoin de l’argent.
          Deuxièmement, d’un homme célibataire et seul au début de l’histoire, Bel ami réussit à se marier deux fois dans l’histoire. Son premier mariage avec Madeleine après la mort de Forestier montre la critique que fait Maupassant d’une société patriarcale. C’est l’homme qui décide de tout, de l’argent par exemple lorsqu’il refuse que sa femme accepte la fortune du Compte de Vaudrec et l’oblige à partager cette fortune avec lui. Une autre chose très importante chez Duroy qui accentue la critique d’une société patriarcale est le fait qu’il n’accepte pas que sa femme le trompe, même si il n’est pas fidèle, elle n’a pas le droit de le déshonorer ou d’avoir un amant. Il va donc se permettre d’avoir des relations avec d’autres femmes mais il laisse Madeleine lorsqu’il la confronte avec Laroche Mathieu (flagrant délit d’adultère). Il va ensuite se marier avec la fille de son patron, Suzanne, ce qui montre qu’il est prêt à tout faire  pour la fortune.


            Dans un troisième temps, voyons la critique que fait Maupassant de l’immoralité. Il faut avouer que l’ascension sociale de Bel ami est tout sauf morale. Tous les chemins et les outils qu’il a utilisés pour monter sont tous malhonnête et immorales.
            Tout d’abord, le fait qu’il couche avec les femmes pour leur argent, leur position ou leur relation, non pas pour un vrai amour. Le fait qu’il n’est jamais honnête et qu’il ne mérite pas les positions qu’il prend dans le journal. Nous pouvons donc dire que Maupassant nous a montré l’immoralité de Georges Duroy dans le domaine professionnel et social. Malheureusement, Duroy vient de la campagne et arrive à Paris, dans une société déjà corrompue et qui se base sur la malhonnêteté, il s’influence donc de cette corruption et va avec le courant, il n’hésite pas à suivre le chemin suivit par ses confrères, il va dans le même sens, puisque le premier pas qu’il prend dans le monde du journalisme est de signer un article qu’il n’a même pas rédigé.
             Enfin, parlons de la manière dont les journalistes a la Vie Française présentent les faits ; ils modifient, rajoutent, enlèvent des choses pour donner au maximum de gens ce qu’ils veulent savoir, ce qui est un manque d’éthique. Leur but est non seulement d’avoir un grand public mais aussi de gagner le maximum d’argent à travers des fausses informations. Duroy fait tout ce qui n’est pas éthique ou acceptable, il utilise même des anciens articles et les a modifie et présenté comme étant des nouveaux. Il utilise tous ce qui est passe-droit, pour  avoir une meilleure position au journal, il arrive à être rédacteur en chef sans mérite. C’est donc la société parisienne qui corrompu les autres et non pas les autres qui corrompu la société parisienne.
         

           En conclusion, nous pouvons admettre que Bel ami est une œuvre qui nous révèle vraiment ce qu’était la société parisienne au 19e siècle à travers la critique que fait l’auteur de plusieurs aspects, le rôle de la presse et de la politique et la relation entre eux, la société patriarcale et le rôle des femmes et enfin l’immoralité. Mais il faut dire que Bel ami est plus qu’une critique de la société. Ce roman permet aux lecteurs d’avoir une ouverture sur un monde étranger, une entrée dans un siècle dans lequel ils n’ont pas vécu. C’est pour cela qu’on appelle ce livre un chef d’œuvre du roman naturaliste.

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