Monday, September 15, 2014

Naguib Mahfouz

Biographie de Naguib Mahfouz
Né le 11 décembre 1911 dans le quartier populaire de Gamaliyya àKhân al-Khalili au Caire et mort le 30 août 2006, est un écrivain égyptien contemporain de langue arabe et un intellectuel réputé d’Égypte, ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1988.
Il s'inscrivit à l'Université du Caire (à l'époque : Université de Fouad I) en 1930 et obtint une Licence de Philosophie en 1934.

Durant sa vie, il occupa plusieurs postes de fonctionnaire auprès des organisations ministérielles culturelles et au cinéma et à la télévision égyptienne. En 1971, il partit à la retraite à l'âge de 60 ans. 


Il était toujours fidèle aux principes de la révolution de 1919 en Égypte qui appela à l'unité nationale de tous les Égyptiens pour lutter contre l'occupation anglaise. Il fut membre du parti politique Al-Wafd, mais il ne joua jamais un rôle dans la vie politique de l'Égypte qu'à travers ses œuvres romanciers.

Mahfûz fut un révolutionnaire silencieux, les idées qu'il exprima à travers ses écrits forment le parti politique virtuel qui réussit à critiquer les défauts de la société égyptienne et à faire un diagnostic détaillé des maladies qui la rongeait. 


Il défendait la femme et la nécessité de respecter ses droits, et surtout ses droits à l'éducation et l'enseignement à tout niveau ; pour Mahfûz, la femme est la moitié de la société, et il n'est pas admis, ni logique de laisser la moitié de la société dans l'ignorance .

Naguib Mahfouz fut le seul romancier de langue arabe à avoir reçu le prix Nobel de la littérature en 1988 pour son roman Awlad Haritna « Les Fils de la médina »qui publia en 1959. Ce sont ces deux filles qui quittèrent l'Égypte pour recevoir le prix à sa place, car Mahfûz n'eut jamais aimé de voyager hors de l'Égypte. 


Il écrivit son premier roman à l'âge de 17 ans.

Après son obtention de Licence de Philosophie en 1934, il voulut approfondir ses connaissances pour devenir un philosophe, mais ses lectures des grands écrivains égyptiens comme Taha Hussein, Tawfiq Al-Hakim et Al-'Aqad, influencèrent ses décisions et réveillèrent en lui ses talents littéraires.

Sa première publication remonte au 03 août 1934, dans le journal hebdomadaire il s'agissait d'une nouvelle qui portait le titre de (Thaman Al-Di'f " Prix du double "; mais c'est à partir de 1939, qu'il commença à publier officiellement, il s'agissait de romans historiques en rapport avec les époques pharaoniques.

Devant l'absence du vrai succès, et les difficultés de la vie en Égypte sous l'occupation anglaise, alors il décida d'abandonner son projet d'écrire l'Histoire de son pays depuis l'antiquité, et de consacrer ses efforts pour être la plume qui décrivit la société contemporaine égyptienne, ses problèmes, ses espoirs, à travers des romans et des nouvelles se déroulant dans la majorité des cas, dans le Vieux Caire fatimide en particulier dans le quartier Al-Jamalieh près du souk Khan Al-Khalili , la mosquée Al-Hussein et Al-Azhar. 

Ce qui l'intéressait c'était la vie des Égyptiens dans tous ses aspects, sociaux, économiques, psychologiques, religieux, existentiels, intellectuels, politiques... Et avant l'indépendance, la lutte contre l'occupation anglaise.


Ses romans qui se déroulent en dehors du vieux Caire sont rares, par exemple Miaramar - (1967) qui se déroule à Alexandrie. 




Sources: 
1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Naguib_Mahfouz  15/09/2014
2. http://www.aly-abbara.com/voyages_personnels/egypte/monuments_traditions/pages/caire_cafe_najib_mahfouz.html
 15/09/2014

Passage des Miracles

Réflexion sur le livre:

J'ai commencé ce livre étant très curieuse sur son contenu et l'histoire. Surtout que je suis Egyptienne. Cependant, j'ai jamais lus un livre de Naguib Mahfouz, mais bien sure je le connaissais. Je pense que ce livre est un vrai reflet de l'Egypte et de ce qu'a vécu l'Egypte pendant la deuxième guerre mondiale et ce qu'elle continu à vivre jusqu'a maintenant. J'ai bien aimé l'histoire et l'evolution des personnages et comment Naguib Mahfouz, à travers une histoire qui se déroule dans un impasse a réussi de critiquer toute une société. Il a réussi à faire cela grâce à la variété et les different personnage. 
Tout en lisant le livre, j'ai bien remarqué beaucoup d'élément de la culture Egyptienne. Contrairement à quelqu'un non Egyptien, à aucun moment je n'étais choqué. J'ai deja eu plusieurs contact avec des gens en Egypte du meme niveau de vie et je connais un peu près comment ils vivent.
Bref, j'aimerais bien lire d'autre livre de Naguib Mahfouz mais en arabe cette fois ci, puisque surement en arabe l'histoire aura un autre goût.




Friday, April 25, 2014

Quels bons stéréotypes pour le genre et la famille ?

 En affirmant l'égalité, on ne nie pas nécessairement les différences entre les femmes et les hommes, mais elles doivent être interrogées afin de ne pas être un frein au développement personnel de chacune et chacun. L'accès ouvert de toutes et de tous à tous les métiers demande une déconstruction des images dominantes du « masculin » et du « féminin ».


Mais le gouvernement et des associations commettent une erreur en décrétant une « lutte contre les stéréotypes ». Pourquoi ? Parce que un tel mot d'ordre fait comme si tous les stéréotypes étaient mauvais et inutiles. Or toute vie sociale repose sur des stéréotypes. Au moment des élections, en France, on utilise les catégories « droite » et « gauche ». Mais ce sont des stéréotypes. Ainsi l'imaginaire de la gauche s'est construit autour de la notion de Progrès, permettant de rassembler les forces de progrès au second tour des élections.Or cette catégorie toujours utilisée, a-t-elle encore du sens lorsque la gauche inclut des écologistes qui remettent en question le moteur du « progrès », la croissance ? Cependant le terme résiste, comme stéréotype dans la mesure où l'on n'a pas inventé un nouveau stéréotype de remplacement.

Si la lutte actuelle pour l'égalité des femmes et des hommes est défendue par le gouvernement, alors l'ensemble de sa politique doit correspondre à ce principe affiché. Or il ne lutte pas contre les stéréotypes d'Etat sur le sexe et le genre. Pour montrer l'exemple, il devrait proposer la suppression de l'indication du sexe sur la carte d'identité. En effet, en imposant ce critère, le ministre de l'Intérieur estime que le sexe est une catégorie décisive pour définir un individu. 

Au nom de quelle conception, de quelle idéologie (on notera que la première carte d'identité en France ne comprenait pas la rubrique « sexe »). Et pourquoi le ministre de l'Education Nationale ne lutte-t-il pas en toute priorité contre l'usage d'un stéréotype d'Etat et social, celui de « l'école maternelle » ? A chaque fois que nous utilisons ce qualificatif, nous renforçons, sans le vouloir, l'idée que lorsque l'enfant est petit, il a besoin de « soin », de « care », symbolisée par la mère, et qu'ensuite à six ans, il pourra entrer à la « grande école », celle de la Raison. Le clivage principal en Occident pour justifier les places différentes de la femme et l'homme – avec le Cœur et la Raison, est inscrit dans la catégorie « école maternelle ». Ce stéréotype a des effets négatifs sur la mise en œuvre de l'égalité entre les femmes et les hommes.

DES « MAUVAIS » ET DES « BONS » STÉRÉOTYPES
Des stéréotypes, c'est-à-dire des images simplifiées, structurent la vie sociale. Ainsi lorsque les touristes étrangers pensent venir à Paris, ils rêvent de la Tour Eiffel, de Notre Dame, du Louvre. La Mairie de Paris n'a jamais ordonné la lutte contre de tels stéréotypes au sein des offices de tourisme en montrant d'autres endroits de la ville, nettement moins attractifs mais qui sont tout aussi « réels ». Il s'agit de bons stéréotypes. Il faut donc se poser la question des « mauvais » et des « bons » stéréotypes, en ne faisant pas comme si tout stéréotype était une catastrophe. C'est d'autant plus nécessaire que le stéréotype mauvais est chassé par un stéréotype bon, et non pas seulement par sa dénonciation. Si les stéréotypes de la princesse et du soldat sont criticables, il ne suffit pas d'affirmer(même si c'est juste !) le droit des petits garçons à être princes et des petites filles à être guerrières, il faut se demander comment un petit garçon peut s'affirmer en tant que petit garçon et une petite fille en tant que petite fille. Sinon, s'il n'existe pas un nouvel imaginaire, alors il est plus que probable que les stéréotypes traditionnels perdurent. Prenons un exemple. 

Pour la famille, avec le « mariage pour tous », les politiques sont devant un défi comparable. Si on supprime - à juste titre- les différences d'accès au mariage selon l'orientation sexuelle, il faut dans le même temps définir positivement aussi ce que sont le mariage et la famille aujourd'hui, lorsque l'un et l'autre ne reposent plus avant tout sur la différence des sexes. Là encore le principe d'égalité ne suffit pas à définir la famille contemporaine. Un nouvel imaginaire, avec de belles images, avec de nouveaux stéréotypes, doit être dessiné. L'existence de nouvelles structures familiales, de nouveaux modes de procréation ne dessine pas positivement le charme de la vie conjugale ou familiale. En plus du principe de l'égalité, d'autres principes doivent guider une politique ambitieuse sur le genre, comme sur la famille.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/02/07/quels-bons-stereotypes-pour-le-genre-et-la-famille_4361538_3232.html

Le politiquement correct, allié des minorités

Le politiquement correct, allié des minorités


Le politiquement correct est inconciliable avec un discours de vérité. La raison en est simple : cette idéologie interdit de désigner les réalités conflictuelles. Au nom de la protection des minorités et de leur non discrimination, la République n’ose plus appliquer ses lois. Les clandestins défilent dans les rues. Le communautarisme islamique  déstabilise l’école. Les Roms multiplient les occupations illégales du domaine public. C’est pourquoi il ne faut pas craindre de briser cette chape de plomb. Au nom de la vérité.


http://blog.lefigaro.fr/rioufol/

USA : "Liker"sur Facebook relève-t-il de la liberté d'expression ?

Voici un article qui m'a choqué et qui parle a propos de la liberté d'expression sur internet: 
Date: 2012
Source: lenouvelobservateur.fr


Un juge américain va devoir statuer sur le cas d'un employé d'un candidat au poste de shérif, renvoyé pour avoir "liké" la page de son concurrent.



Un "J'aime" sur Facebook relève-t-il de la liberté d'expression? Le débat est en cours devant la justice de Virginie, au nord-est des Etats-Unis, après le renvoi par un shérif en campagne électorale d'employés qui avaient cliqué le bouton "J'aime" sur la page de son adversaire.
L'Union américaine des libertés civiques (ACLU) et Facebook se sont récemment associés à une procédure contestant la décision prise en avril par le tribunal de Newport News, qui avait estimé que cliquer "J'aime" sur une page Facebook ne relevait pas de la liberté d'expression protégée par le premier amendement de la constitution américaine. 
En novembre 2009, alors qu'il faisait campagne pour sa réélection, le shérif de Hampton avait appris que six de ses employés avait posté des commentaires en faveur de son opposant et cliqué "J'aime" sur sa page Facebook, indique la plainte publiée sur le site de l'ACLU.

"Un travail insatisfaisant"

Une fois réélu, le shérif avait renvoyé ces employés, évoquant notamment leur "travail insatisfaisant". Les employés avaient contesté ce renvoi en justice, affirmant que leur droit à la liberté d'expression avait été violé.
Le tribunal de Newport News avait rejeté leur argument, estimant qu'un "J'aime" était "une prise de position insuffisante", pas assez "étayée", pour être protégée par la constitution. 
Au contraire, pour l'ACLU, cliquer "J'aime" est comme "tenir une pancarte électorale" et "annonce aux autres que l'utilisateur soutient, approuve ou apprécie le contenu de ce qui est ainsi marqué" et requiert donc la protection de la constitution.
Pour Facebook, le signe "J'aime" est "l'équivalent d'une pancarte de candidat plantée dans son jardin" et apparaît sur de nombreuses pages d'hommes politiques ou d'organisations religieuses. Selon Facebook, 3 milliards de "J'aime" et de commentaires sont postés chaque jour.
"C'est une affaire très importante", a estimé auprès de l'AFP l'avocate de l'ACLU Kate Wood. "Il est extrêmement important que la loi s'adapte aux nouvelles technologies" et le "premier amendement doit protéger quiconque exprime son opinion, quel que soit le format choisi", a-t-elle ajouté.


La liberté d’expression à l’ère numérique


La liberté d’expression à l’ère numérique


Qu'y a-t-il de plus précieux qu'une liberté fondamentale ? Une liberté pour laquelle des milliers d'hommes et de femmes se sont battus et continuent de sacrifier leur vie pour sa défense. La liberté d'expression sur Internet  fait partie de ces libertés et c'est pour la promouvoir et la protéger qu’en 2007, l'association Internet sans frontières a été crée.



Cette liberté dont des milliers de personne usent chaque jour avec gourmandise, d'autres dans le monde en sont privés. Soit parce qu'ils vivent sous l'emprise d'un régime qui bafoue les libertés individuelles, soit parce qu'ils n'ont pas ou peu accès au réseau ou alors à des prix prohibitifs.

Il y a près d'une centaine de personnes qui sont emprisonnés pour avoir tout simplement tenu des propos jugés subversifs par le pouvoir en place. Et même dans les pays  démocratiques, il y a de contrôle et de censure.


La France est attachée à la défense de la liberté d’expression y compris sur Internet. Internet constitue aujourd’hui un moyen planétaire de diffusion de l’information et des opinions qu’exploitent notamment les mouvements d’opposition, les défenseurs des droits de l’Homme et les journalistes. Mais Internet est également véhicule de propagande haineuse, de matériels susceptibles d’atteindre la morale et la santé publiques ainsi que la sécurité des Etats.









La liberté d'opinion et d'expression

La liberté d'opinion et d'expression



La liberté d’opinion et d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique.

Elle va de pair avec la liberté d'information et plus spécifiquement la liberté de la presse, qui est la liberté pour un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son journal.
Son contraire  est la censure.

Cette liberté est citée à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »


La Déclaration universelle des droits de l'homme ne spécifie pas les conditions particulières ni restrictions à cette liberté d'expression, cependant, un certain nombre de juridictions, sous l'égide des Nations unies et des pays y adhérant restreignent toutefois cette liberté en interdisant les propos incitant à la haine raciale, nationale ou religieuse et relevant de l'appel au meurtre qui sont des délits interdits par la loi.

La liberté d'expression est bien souvent la première des libertés éliminées dans les régimes totalitaires. Depuis la fin du xxe siècle, l'apparition de modes de communications de masse comme l'Internet et la difficulté des États et du droit à s'adapter à de telles évolutions techniques ont remis sur le tapis les problèmes liés :
    Au « contrôle » de la liberté d'expression.
    À des mainmises sur la liberté d'expression (Exemple : la Chine).


En 2012, selon les chiffres de Reporters sans Frontières (RSF), ce sont 90 journalistes et 47 citoyens-journalistes qui ont été tués, tandis qu’un millier d’entre eux étaient arrêtés et emprisonnés. Dans de nombreuses régions, des mesures législatives ou réglementaires entravent la liberté d’expression en favorisant l’ingérence de l’État contre l’indépendance éditoriale des médias.


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